
La deuxième saison est centrée sur l’asile psychiatrique de Briarcliff, dirigé d’une main de fer en 1964 par Sœur Jude – Judy Martin aux yeux de l’état civil – , une nonne autoritaire et sadique qui prend sa mission très à cœur, cherchant la rédemption pour une faute passée. Elle est aidée dans cette tâche par la jeune et naïve Sœur Mary-Eunice McKee, et le vicieux docteur Arthur Arden, un médecin au passé obscur qui s’adonne à des expérimentations perverses. L’établissement est sous les ordres d’un prêtre charismatique, arriviste et peu scrupuleux, Monseigneur Timothy Howard.
La région est en émoi : la police pense avoir enfin arrêté le terrible meurtrier psychopathe Bloody Face. Le malheureux Kit Walker, dont l’épouse Alma a disparu dans des circonstances très étranges, est suspecté et enfermé à Briarcliff. Le fait qu’il soit persuadé d’avoir été enlevé par des extra-terrestres la nuit du meurtre ne plaide pas en sa faveur. Le docteur Oliver Thredson, un psychiatre aux méthodes plus modernes que celles de Sœur Jude, est chargé de son expertise psychiatrique. De son évaluation dépend le sort de Kit : la chaise électrique ou l’internement à vie.
L’arrivée médiatique du présumé tueur en séries à Briarcliff y attire Lana Winters, une jeune journaliste n’ayant pas froid aux yeux, obstinée à se faire connaître du monde entier. Sa curiosité est rapidement punie, et elle se retrouve elle-même internée. C’est Grace Bertrand, enfermée pour avoir tué sa propre famille, qui sert de guide aux deux nouveaux arrivants.
Alors que Kit, Lana et Grace vont tenter de s’échapper, un démon va se glisser à l’intérieur de Briarcliff, et il n’est qu’une des choses terrifiantes qui menacent les patients.
Média
Série télévisée
Science-fcition
Fantastique
Horreur
Thriller
Représentation
Relations lesbiennes
Polyamour
TW
Psychophobie
Thérapie de conversion
Editions
USA
2012 – 2013
13 épisodes
Netflix
FX
+
Avis de Célia
Asylum n’est, au contraire de beaucoup de fans, pas ma saison préférée de American Horror Story. Mais elle arrive avec brio à revisité le trope de l’asile d’aliéné en opposant aux éléments fantastiques et de science-fiction une dénonciation directe des thérapies de conversion, de la mise en danger et des violences envers les personnes neuro-atypiques, de l’hypocrisie des religions, avec un bon fond de féminisme en plus.
Bref du bon Ryan Murphy (mais alors j’ai vraiment du mal avec la partie science-fiction, mais c’est un avis perso ^^)